David Larible, « clown des clowns »
jeudi 21.01.2010, 06:00 - Direct Lille
| QUESTIONS À... |
Nez rouge, visage blanc, vêtements burlesques et bouffonneries... Bienvenue dans le monde magique et totalement déluré du cirque et de son ami le clown ! L'Hippodrome de Douai accueille, les 29 et 30 janvier à 20 h 30, les clowneries du célèbre farceur David Larible pour un moment de pur plaisir.
Considéré comme le plus grand dans le genre au monde, il a été récompensé par un Clown d'Or au festival international de Monte-Carlo.
Entrez, entrez mesdames et messieurs...- Pourquoi avoir voulu être clown ?
« Je suis né d'une famille d'artistes. Cela fait presque sept générations que l'on côtoie le monde du cirque. Mon père n'a jamais été clown, il était trapéziste et jongleur. En revanche mon grand-père l'était. Mon arrière grand-père faisait de l'acrobatie et de la danse. Après, je n'en sais pas plus. J'ai toujours aimé ce côté burlesque et comique du personnage. »
- Quel est la clé de réussite de vos spectacles ?
« Il n'y a pas qu'une clé mais plusieurs : il faut qu'il y ait une communication très forte avec le public, être en harmonie avec lui et être à son écoute. Il ne faut pas croire que c'est à lui de s'adapter, c'est à nous de le faire. » - Qu'est ce qui fait l'originalité de vos numéros ?
« Je mélange la musique, la danse, le jonglage et pas mal d'autres choses. Mais je demande au public d'y participer. Je ramène des spectateurs avec moi sur scène. Ce moment de proximité est très important dans mes spectacles. Ils sont faits pour eux donc il est normal qu'ils soient acteurs. En résumé, c'est beaucoup basé sur l'improvisation ce qui rend le spectacle beaucoup plus vivant. »
- Vos spectacles varient d'un public à l'autre ?
« Oui, ils ne sont pas pareils. Chaque représentation est unique. La réaction des spectateurs est différente d'un pays à un autre, j'adapte donc mes gestes, mes mimiques par rapport à eux. » Propos recueillis par S. A.
29 et 30 janvier. 20 h 30. Hippodrome de Douai. 25/15 E. 03 27 99 66 66.